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Les compagnies d’assurance se tournent vers l’imagerie numérique de la Terre en cas de catastrophe

24 janvier 2022

Les compagnies d’assurance se tournent vers l’imagerie numérique de la Terre en cas de catastrophe

Chaque semaine, quelque part dans le monde, une catastrophe naturelle se produit, et les compagnies d’assurance de dommages assument les coûts de remplacement des biens endommagés et détruits. L’évaluation rapide et efficace des dommages ainsi que l’identification des réclamations frauduleuses nécessitent des ressources. En moyenne, les honoraires des experts en sinistres varient entre 5 % et 20 %, selon le montant total de la réclamation. D’après le FBI, une réclamation de 20 000 $ pourrait coûter 2 000 $ pour une seule propriété, tandis que le coût moyen d’une réclamation frauduleuse peut faire augmenter les primes d’assurance de 400 $ à 700 $ par année par famille.

L’imagerie aérienne ou satellitaire d’observation de la Terre pourrait-elle réduire ces coûts et offrir des avantages supplémentaires? La réponse est un « oui » retentissant, mais la plupart des compagnies ne savent pas la valeur que l’imagerie peut apporter. Il y a de nombreux fournisseurs de données, mais également beaucoup trop de « pixels » pour comprendre quelle information peut être vraiment utile. Examinons alors la valeur apportée par l’imagerie numérique d’observation de la Terre.

Imagerie satellitaire

Aujourd’hui, Maxar, une société d’observation de la Terre, fournit une imagerie satellitaire à haute résolution (p. ex. la résolution de pixels équivalente au sol est d’environ 0,3 mètre panchromatique; 1,2 mètre en couleur pour le satellite Worldview-3) et peut retourner au même endroit sur Terre chaque jour. Planet, une autre entreprise d’observation de la Terre, a augmenté sa constellation de satellites SkySat de sorte que les visites répétées du même emplacement géographique se produisent maintenant 5 à 10 fois par jour, avec une résolution de 50 centimètres.

L’imagerie aérienne numérique à haute résolution (environ 20 centimètres pour l’orthophotographie; 5-7 centimètres pour la photographie oblique), qui est captée par des aéronefs à voilure fixe, est offerte par le Geospatial Insurance Consortium (GIC), une organisation composée de membres de compagnies d’assurance. GIC met à la disposition des États américains contigus l’imagerie Blue Sky (images archivées) et Gray Sky (images de catastrophes naturelles dictées par les événements). Les images d’événements catastrophiques sont habituellement disponibles dans les 24 heures.

Imagerie par drone

Les drones fournissent également des images à haute résolution. Toutefois, ils disposent d’une couverture aérienne moindre en raison de restrictions plus limitées en matière de lignes de vol et d’altitude. Néanmoins, la capacité de déployer immédiatement des drones lorsque les compagnies d’assurance peuvent isoler de façon sélective les domaines d’intérêt offre une grande souplesse. Les images ainsi géoréférencées peuvent être envoyées rapidement pour assurer que les évaluations des dommages sont effectuées en temps opportun.

Récemment, les nouvelles ont été positives pour les exploitants de drones, car la Federal Aviation Administration (FAA) des États-Unis a mis la dernière main aux règles de certification et d’identification. Cela accroîtra la réglementation, mais aussi la sécurité des opérations, à mesure que le nombre de dronistes à des fins commerciales et récréatives augmentera.

Déluge de données

Le volume de données provenant des sources susmentionnées est énorme. En effet, une partie croissante du marché géospatial fournit plus d’outils logiciels (tant libres que commerciaux) tandis que plus d’entreprises (p. ex. Ecopia et BuildingFootprintUSA) effectuent l’extraction de traits caractéristiques. L’intelligence artificielle est capable de révéler des informations précieuses, comme des données de grande qualité sur l’empreinte du bâtiment, les zones couvertes par des surfaces imperméables, la végétation qui pourrait représenter un risque d’incendie, et tant d’autres. Cependant, les gens oublient de prendre en considération de nombreux détails lorsqu’ils magasinent des données, tels que les coûts associés à leur acquisition, notamment la fréquence de mise à jour, la couverture sans nuage, l’information attribuée de façon fiable et le stockage de base des données.

Obtenir les réponses

Ce ne sont pas toutes les compagnies d’assurance qui veulent ou ont besoin de recourir aux services d’experts en interprétation d’images ou en classification numérique. Or, la technologie s’améliore pour leur permettre d’évaluer rapidement les dommages qu’un événement catastrophique pourrait causer à leurs souscripteurs. En retour, l’objectif est la capacité d’offrir un service à la clientèle supérieur, ce qui entraîne de meilleurs taux de rétention et des indices de recommandation client accrus.

Toutefois, les compagnies d’assurance recherchent surtout des réponses! Elles ne s’intéressent pas tellement aux données d’image brutes. Les réponses qu’elles recherchent proviennent plutôt de l’analyse, et le véritable rendement du capital investi pour les entreprises est lorsqu’elles peuvent opérationnaliser l’image matricielle dans des « modèles » qui apportent de l’information. En d’autres mots, elles s’intéressent à de l’information exploitable.

Elles s’attendent donc à recevoir de l’information extraite sur :

  1. Le nombre de souscripteurs touchés par un événement catastrophique;
  2. La superficie en pieds carrés des toits endommagés;
  3. L’étendue aérienne des inondations;
  4. L’étendue et l’impact des zones endommagées par le vent ou l’eau;
  5. Le nombre de souscripteurs qui ne sont pas touchés par un événement catastrophique pour empêcher les réclamations frauduleuses.

Ce ne sont là que quelques exemples de la façon dont les données d’images peuvent servir aux compagnies d’assurance de dommages. L’assimilation de ces données visant à tenir compte du nombre de réclamations potentielles et de l’étendue des dommages peut être l’intrant nécessaire au raffinement des modèles de risque qui mènent à une meilleure tarification des polices d’assurance.

Ce que nous faisons pour les compagnies d’assurance »

À quoi peut-on s’attendre ensuite?

Une image vaut mille mots. Néanmoins, l’imagerie numérique consiste en des millions de pixels qui ne sont pas tous pertinents pour le secteur de l’assurance, comme il a été mentionné précédemment. La disponibilité des données d’observation de la Terre prendra la forme d’échanges de données ou de « données en tant que service ». Déjà, des marchés de données apparaissent sur Amazon et d’autres plateformes pour rendre l’information plus facilement accessible. Or, il serait particulièrement utile si ces plateformes servaient déjà à héberger d’autres applications commerciales. Le déluge de données ne s’arrêtera pas de sitôt, et il est important que les utilisateurs soient plus conscients de la façon d’appliquer les informations tirées de l’imagerie d’observation de la Terre à l’analyse de la localisation.

Comment Korem peut-elle aider?

L’équipe chevronnée en science des données de Korem prendra de grandes données vectorielles et matricielles, puis les rendra exploitables. Il s’agit donc d’opérationnaliser les données pour aller au-delà de la gestion, de l’hébergement et de la prestation de téraoctets de données pour permettre une certaine souplesse dans la mise à jour et la combinaison des données, et ainsi améliorer les modèles de risque. Korem fournira un flux de travail à partir de la gestion des données de localisation en élaborant des modèles de risque qui fournissent les « réponses ». Appelez-nous aujourd’hui pour en savoir plus sur la façon dont nous pouvons aider votre entreprise à gérer le déluge de données.

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